Politique

FPI, l’avocat Pierre Godé Dagbo perd son procès contre Affi N’Guessan

Mis à jour le 27 décembre 2024
Publié le 27/12/2024 à 10:30 , , ,

Nouvel échec pour l’avocat Pierre Godé Dagbo, ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui avait saisi la justice pour invalider le récent congrès de son parti, a l’issue duquel Pascal Affi N’guessan avait été réélu président et désigné candidat pour l’élection présidentielle de 2025.

 

Le jeudi 26 décembre 2024, le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a rejeté sa requête en invalidation du congrès ordinaire des 8 et 9 novembre 2024, la jugeant « non-fondée ».

Pierre Dagbo Godé « a été débouté par le Tribunal. Sa demande en annulation du 5ème Congrès ordinaire du FPI, tenu les 8 et 9 novembre 2024, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro a été jugée non-fondée », indique un communiqué du parti, signé par l’un de ses vice-présidents Franck Bamba Mamadou.

Pour le FPI, « cette décision consacre ainsi la légalité (de son) congrès et les décisions qui y ont été prises », notamment « la suppression des courants » au sein du parti, « les sanctions disciplinaires (à l’encontre) de certains militants » dont Pierre Godé Dagbo.

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C’est un nouveau revers judiciaire pour cet ancien bras droit de Pascal Affi N’guessan, devenu l’un de ses plus irréductibles adversaires interne depuis que celui-ci a annoncé début septembre la rupture de l’accord de collaboration avec le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir.

L’accord signé, en mai 2023, visait à nouer des alliances électorales et travailler sur la réconciliation.

Pour Pascal Affi N’guessan, cet accord était « devenu préjudiciable, sans objet et caduc ».

Une opinion que ne partagent pas des cadres du parti dont Me Pierre Godé Dagbo qui s’opposent à la décision de Pascal Affi N’guessan.

En octobre, l’avocat avait déjà assigné son parti en justice, pour suspendre l’organisation du congrès ordinaire mais avait été finalement débouté.

En représailles, le FPI l’avait suspendu de son poste de vice-président.

Serge Alain Koffi

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